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GAZA : un cri de détresse
Article mis en ligne le 10 juillet 2025

par Alain Desmarest

La situation actuelle des Gazaouis est dramatique. Après des mois de bombardements intensifs, le nord de l’enclave est quasiment coupé du reste du territoire. Les habitants, privés de nourriture, d’eau et de soins, tentent de survivre dans des conditions inhumaines. Les hôpitaux, à court de fournitures, pratiquent des opérations sans anesthésie. Des enfants de plus en plus nombreux, souffrent de malnutrition et manquent de soins. Des familles entières fuient les bombardements à pied, avec l’espoir de trouver un abri plus sûr.

© CCFD

Face à cette détresse, des voix s’élèvent. À l’initiative d’un groupe de chrétiens de Millau, un temps de prière pour Gaza est organisé le mercredi 16 juillet, à l’église St-Martin, juste après la messe du soir.

Ce moment de recueillement vise à porter dans la prière les victimes du conflit, les familles déplacées, les enfants traumatisés, les équipes soignantes locales ou humanitaires, ceux qui œuvrent pour la paix et toutes les personnes concernées, aussi bien palestiniennes qu’israéliennes. Nous prierons pour la demande de cessez-le-feu et l’entrée de l’aide humanitaire dans Gaza.

Merci de venir très nombreux à cette soirée de prière.

Nous pouvons aussi nous joindre à la journée de jeûne du mercredi (selon les possibilités de chacun) avec un rassemblement le soir de 18h à 19h place de la Capelle, et également, participer aux rencontres régulières d’échanges sur la situation en Palestine le samedi à 10h30 place de la Capelle.

« Que me reste-t-il ? »

Oum Iyad, mère de quatre enfants, a dit d’une voix tremblante : « Il me reste mon cœur... malgré tout, je peux encore aimer. J’aime mes enfants, j’aime ma mère qui est restée avec moi, j’aime la vie, même de loin.  » Et en posant la main sur sa poitrine, elle a ajouté : «  Cet amour, la guerre ne me l’a pas volé. »

Oum Lina, une femme au début de la quarantaine, a parlé avec un sourire chargé de tristesse : « Il me reste la nostalgie de ma maison, de l’odeur du pain qui y cuisait. Personne ne peut me prendre ma mémoire, et mes souvenirs sont mon trésor aujourd’hui. »

Puis une dame âgée a levé la tête et déclaré avec une confiance surprenante : « Il me reste la foi. Quand ma maison s’est effondrée et que je me suis retrouvée à dormir sur le sable, j’ai dit : Seigneur, ne me laisse pas m’écrouler avec elle. Depuis ce jour, je me dis chaque matin : tu es encore en vie... et tant que tu respires, il y a un nouveau départ.  »

Paroles de femmes palestiniennes recueillies au cours d’un atelier de soutien psychologique pour les femmes à Deir al-Balah, le 27 juin 2025